Retour aux sources

Le matin ,je m'étire, fais quelques exercices respiratoires en mobilisant tout le squelette. Allume l'encens et m'assoie pour la méditation.
Puis j'ouvre la grande baie vitrée pour me mettre à l'ecoute du monde, de la ville.
Sur la terrasse les fleurs d'été encore vivaces m'offrent leurs dernières révérences. 
La ville est vivante, affairée, souvent égoiste. Elle rassemble et sépare les être en un clin d'oeil , au détour d'une rue.
Toutes ces rues qui mêne au fleuve. Le fleuve à l'ocean.
Là , il faut apprendre à surnager , à survivre, à surfer sur la vague, à faire le dos rond , à accompagner la marée, à se frotter aux navires , aux sirènes...et  quand tu as fait le tour des océans, tu t'évapores en nuage pour revenir en pluie de joie ou de tristesse sur la ville.
La boucle est bouclée.
Poussière , nous retournerons poussière.
Avec  panache j'espere.
De la terre qui nous a nourrit  , que nous avons tant bafoué...nous retournerons la nourrir.
C'est fair-play. Même les égoistes participeront...

Peace and love