Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

au sujet du seonmudo ,du zen et de mon expérience de pratique

seonmudo muwha school

Discussion autours de meditation Bouddiste Anappanasati et sa pratique grand maitre Seol dit que tous les pratiquants de seonmudo doivent pratiquer Anappanasati Meditation.

 


j' ai entendu parlé pour la première fois de Anapanasati la première fois que je suis venu à Golgulsa en
1992.
Nous nous sommes assis avec le petit groupe de devots a 5h .le maitre a claqué le chukpi et a dit
Anapanasati. ce mot a résonné en moi et bien que n'ayant pas saisi le sens, j'ai mis mon attention sur
la respiration.
il m'a fallu quelques années pour comprendre un peu ce qui ne devait pas être compris mais juste
pratiqué. cette étape est la fondation de la maison seonmudo.
nous prenons pleinement conscience de cela au fur et a mesure que nous murissons dans la pratique.
bouger sans bouger est la voie.
j'ai vu passer de nombreux très bons pratiquants avec de belles techniques. c'est dans ce cas là que le
maitre venait gentiment vers eux en leur disant
ta technique est très belle ,il est temps maintenant de s'assoir et de méditer un peu plus.

Il y a quinze ou vingt ans, l’occident avait à peine entendu parler de la méditation. La connaissance ou
l’intérêt qui existait à ce propos était confiné à des groupes obscurs et à des individus excentriques.
Mais nous pouvons aujourd’hui dire qu’à peu près tout le monde a entendu le terme de “méditation”.
Néanmoins, bien que le mot soit largement répandu, cela ne veut pas dire que ce qu’il signifie – ce
qu’est réellement la méditation – soit vraiment bien compris.
souvent, j’ai entendu des gens dire : « méditer, c’est ne plus penser, faire le vide. ». D’autres pensent
que méditer veut dire simplement s’asseoir et ne rien faire. S’asseoir et ne rien faire peut être - et ne pas
être - une bonne chose, mais ce n’est pas méditer. Parfois vous entendez aussi dire, ou même vous lisez,
que la méditation consiste à s’asseoir et à se regarder le nombril ou que cela consiste à « entrer dans
une sorte de transe » ???... D’autres personnes pensent que méditer c’est simplement s’asseoir
tranquillement et penser aux choses, « retourner des choses dans son esprit ». D’autres encore pensent
que cela consiste à se mettre soi-même dans une sorte d’état hypnotique. Et ce ne sont là que quelques
uns des malentendus les plus répandues sur la méditation.
Le pourquoi de ces malentendus paraît assez évident. La méditation est relativement nouvelle en
occident, tout au moins l’occident moderne. Il n’y a rien de semblable dans l’éventail de notre
expérience, dans l’histoire récente du moins. Nous n’avons même pas les mots adéquats, les termes
spécialisés adéquats pour décrire les états de la méditation et ses processus. Il est donc bien naturel qu’à
l’origine il y ait eu des malentendus.
Nous devons également nous souvenir que la méditation et essentiellement quelque chose qui doit se
pratiquer, que c’est quelque chose que l’on fait, ou dont on fait l’expérience. Mais la plupart des gens
ne connaissent la méditation que par ouï-dire. Leur connaissance n’a pas pour base une pratique et une
expérience personnelles. Ils se basent donc sur des informations qui ont été relayées deux, trois, ou

même quatre fois. Certains ont puisé, ou peut-être ont du puiser leur connaissance de la méditation
exclusivement dans des livres. Il y a maintenant un bon nombre de livres disponibles qui traitent ou
prétendent traiter de la méditation(il y a aussi certains très bons livres,bokar
rimpotché,kamalashila...etc...) Dans certains cas ils peuvent même être basés sur une pure imagination,
pour ne pas dire une spéculation. Il y a déjà dans ce domaine un certains nombre de soi-disant experts.
Lorsque quelque chose devient populaire, et c’est le cas de la méditation, il n’y a que trop de gens prêts
à profiter de l’aubaine(.c'est un business)
En occident, il y a de nos jours un boom sur la spiritualité en général et, dans une moindre mesure, sur
la méditation. Beaucoup de gens sont insatisfaits de leur vie de tous les jours, de la manière
conventionnelle dont ils vivent et agissent.
Les gens cherchent quelque chose d'autres que la course a la vie et le bien être matériel.
Une forme de spiritualité.de sagesse. Alors oui ça commence par l'introspection, un travail sur soi.
Seonmudo est un travail sur soi. une recherche personnelle.  une harmonie entre le corps , le cœur et
l'esprit.
Beaucoup de gens pensent qu'il n'y a qu'une méthode ...parce qu'ils ont essayé celle là.
Ils vous diront méditer c'est ça ou ça....mais il y a des tas de chemin pour aller vers soi et la libération
de soi.
C'est comme quand tu dis restaurant...
la méditation c'est la conscience qui se développe .c'est la différence entre un homme éveillé (
conscient ,calme, a l’écoute) et l'homme non éveillé.
la méditation du Seonmudo est un travail sur soi. une recherche personnelle. une harmonie entre le corps ,
le cœur et l'esprit.
Il y a plusieurs niveau d’état et de pratique 

1-la conscience du monde qui nous entoure
2-la conscience de soi-en travaillant sur soi-en s'asseyant ,
3-la conscience de l'impermanence

4-la conscience de l'appartenance a un tout universel .l
Méditer est donc élever son niveau de conscience.
Mais ce n'est pas la seule méthode.

1) généralité:

Jusqu’à maintenant je n’ai utilisé que le terme très général de « méditation », parce que c’est celui qui
est compris en Occident. Mais ce terme de « méditation » ne correspond à aucun mot indien sanscrit ou
bouddhiste. Ce que nous appelons « méditation » correspond à au moins trois choses différents, couvre
en fait trois manières différentes de travailler directement sur l’esprit – nous pourrions dire trois étapes
différentes dans le développement de la conscience – pour lesquelles le bouddhisme, comme d’autres
traditions spirituelles indiennes, a des termes bien différents. Le terme de « méditation » couvre en fait
a) la Concentration,
b)l’Absorption et 
c) la Vue Pénétrante.(on va y revenir)
Sonmudo(rappel) vient de (bulgyo)gum gan yun gwan qui vient de ji kwan.
Ji kwan(samatha et vipassana)
ji est aussi synonyme de concentration(arrêter tout ce qui parasite le geste juste et la pensée juste)
kwan d'observation (observer notre mental et percevoir la vraie nature des choses)
revenons au sens samatha
tranquillité de l'esprit ou quiétude qui emmène vers vipassana ou vue profonde.
La pratique de samatha est juste d’observer de laisser venir.de s'assoir et respirer sans crainte des
pensées ou des bruits . C'est ce que nous appelons Anapanassati.
Le développement de la tranquillité consiste a méditer en observant un point fixe ...tel que la
respiration.
Le développement de samatha permet de réguler les 5 empêchements de concentration qui entrave
notre mental 

2) vipassana:
anapanasati : l'attention sur le souffle est le plus utilisé.
Lorsque dans le silence tout mot est oublié, cela apparaît devant vous avec clarté
Vipassana:
désigne dans la tradition bouddhique la « vue profonde »ou « inspection »
Définition

Vipassana permet la vision intuitive des trois caractéristiques de l'existence qui sont :
l'insatisfaction ,
l'impersonnalité ,
l'impermanence de tous les phénomènes corporels et mentaux 
3) Relation avec Samatha
dans les suttras la pratique de Samatha et Vipassana ne peuvent pas être distinguées.
4) Pratique
Vipassana est pratiquée dans le bouddhisme hinayana, mahayana et vajrayana. Elle aurait été la
technique de méditation enseignée par le Bouddha Siddhārtha Gautama, notamment décrite dans le
Satipatthana suttra.
(Le Satipatthana suttra est un discours de gautama bouddha décrivant l'établissement de l'attention : «
Les quatre applications de la présence d'esprit sont la seule Voie conduisant à l'atteinte de la

purification, à la maîtrise de la douleur et des lamentations, à la cessation de la peine et du chagrin, à
l'entrée à la Voie parfaite et à la réalisation du nirvana. »)
Il y a quatre types d'attention:
a) l'attention au corps , (anapanassati) ;
b) l'attention aux sensations
c) l'attention à l'esprit :
d) l'attention aux formations mentales :
Dans le bouddhisme mahayana
La pratique de vipassana est centrale 
Le texte Visuddhi-Magga (« Voie de la purification ») décrit les dix-huit principales sortes de
connaissances de l'inspection
Les dix-huit inspections
1. Contemplation de l'impermanence ;
2. Contemplation de la souffrance ;
3. Contemplation de l'impersonnalité ;
4. Contemplation de l'aversion ;
5. Contemplation du détachement ;
6. Contemplation de l'extinction ;
7. Contemplation du renoncement ;
8. Contemplation du déclin ;
9. Contemplation de la disparition ;
10. Contemplation de la transformation ;
11. Contemplation de l'inconditionné ;
12. Contemplation de l'état d'être sans désir ;
13. Contemplation de la vacuité ;
14. Contemplation de la plus haute intelligence en ce qui concerne tous les phénomènes ;
15. Contemplation de la connaissance et vision en accord avec la réalité ;
16. Contemplation de la misère ;
17. Contemplation de la contemplation réfléchie ;
18. Contemplation de l'action de se détourner 
Les dix souillures de l'inspection:
Durant la pratique de vipassana le méditant développe des « motifs de souillure », ainsi appelés parce
qu'ils pourraient être confondus avec l'éveil. Ce ne sont que de simples phénomènes, « symptômes » et
pas la libération (nirvana),
1. apparition de lumière ;
2. La connaissance ;
3. La joie, le ravissement ;
4. La tranquillité ;
5. Le bien-être, le bonheur;
6. La détermination, ;
7. L'énergie ;
8. L'avertissement ;
9. l'imperturbabilité, l'équanimité ;
10.Le plaisir 
5) En science
anapanassati est une des pratiques de méditation les plus étudiées scientifiquement avec la méditation
transcendantale. Des études ont montré des résultats positifs de la pratique de la méditation vipassana

dans le traitement de la dépression et de l'anxiété, ainsi que la réduction de la propension à la
criminalité dans les prisons.
Le psychiatre Paul Fleishman rappelle toutefois dans son livre An Ancient Path, que le traitement de la
dépression et de l'anxiété n'est pas le but ultime de la pratique de la méditation vipassana, mais reste
une pratique progressive vers le nirvana, la libération totale de la souffrance .
Le professeur en psychologie et membre du mind reserch institut richardson david, dans son livre The
Emotional Life of Your Brain, explique de façon pragmatique un des objectifs de la pratique :
comprendre comment nos sensations et nos attitudes changent. Par exemple la souffrance, qui apparait
bien réelle au début, en se concentrant sur les sensations du corps, on commence à réaliser que la
souffrance n'est qu'un concept mental, et qu'en observant au-delà, de nombreuses sensations nouvelles
apparaissent, comme un chatouillement sur le pied, une pression sur le genou, la brulure d'un muscle.
Notre attitude vis-a-vis de ces sensations désagréables évolue progressivement.
a) la concentration

Nous nous sommes divisés en un nombre de « soi », ou soi partiel – dont chacun a ses propres intérêts,
ses propres désirs, et ainsi de suite, chacun essayant d’aller de son côté. Tantôt c’est un soi qui gagne,
tantôt un autre, de telle manière que parfois nous ne savons plus trop qui nous sommes. Il y a un soi
obéissant, et un soi désobéissant. Il y a un soi qui aimerait tout quitter et un soi qui aimerait rester à la
maison et être gentil garçon, etc… Bien souvent nous ne savons pas lequel de tous ces sois nous
sommes réellement. Chacun d’eux est notre soi, et pourtant aucun d’eux n’est notre soi. La vérité c’est
que nous n’avons pas de soi du tout – le soi global en quelque sort ne vient au jour qu’en pratiquant
l’attention et le rassemblement lorsque nous rassemblons tous ces sois.
Dans la tradition bouddhique, l’attention, ou rassemblement, est de trois genres.
Il y a tout d’abord 
l’attention sur le corps et sur ses mouvements : savoir exactement où est le corps et ce qu’il fait. Nous
ne faisons aucun mouvement inattentif, aucun mouvement dont nous ne soyons conscients. Nous
sommes vigilants aussi quand nous parlons, sachant ce que nous disons et pourquoi nous le disons.
Nous sommes pleinement en éveil, posés, conscients.
Deuxièmement, il y a l’attention sur les sentiments et les émotions. Nous avons clairement conscience
de nos humeurs passagères et changeantes, que nous soyons tristes ou heureux, contents ou mécontents,
anxieux, effrayés, joyeux ou excités. Nous observons, nous voyons tout, nous savons exactement où
nous en sommes.. Bien sûr , cela ne veut pas dire prendre du recul vis à vis de nos sentiments et de nos
émotions, un peu comme un spectateur, les regardant de façon très extérieure, aliénée. Cela veut dire
faire l’expérience de nos sentiments et émotions – être « avec » eux, non « coupés » d’eux – tout en
restant conscient d’eux en les observant.
Il y a enfin l’attention sur la pensée : savoir exactement ce que nous pensons, savoir exactement où est
notre pensée, d’un moment à l’autre. Nous savons que l’esprit vagabonde facilement. En général, nous
sommes dé-concentré et dé-assemblés en ce qui concerne nos pensées. C’est pour cela que nous devons
pratiquer la prise de conscience de nos pensées, prenant conscience de ce que nous pensons d’un
moment à un autre.
b) l'absorption
L’absorption, qui est le second niveau de méditation, est en général divisée en quatre niveaux 
le premier niveau est comme se laver parfaitement avec le bien être qui en découle
le 2eme niveau est comme se laver parfaitement en étant dans une eau pure et claire 
le 3eme niveau est comme se laver dans une eau pure et claire et regarder y germer des fleurs de lotus
Pour le quatrième et dernier niveau d’absorption, vous pouvez imaginer un homme qui, par un jour de
très grande chaleur, prend son bain dans un beau réservoir d’eau. Après s’être lavé, il en sort et
enveloppe tout son corps dans un beau drap neuf et propre, d’un blanc éclatant (ce que les Indiens
appellent un dhoti) de manière à en être complètement recouvert. Les retranscriptions des paroles du
Bouddha nous disent que le quatrième niveau d’absorption est ainsi : cette conscience spirituelle

supérieure nous isole du contact et de l’influence des niveaux inférieurs. C’est comme si nous étions
entourés d’une auréole puissante. Ce n’est pas tant que nous nous soyons immergés d’une auréole, mais
plutôt que cet état soit descendu en nous, nous ait imbibé. Nous pouvons ressentir ça auprès de certains grands
hommes comme le dalai lama, ghandi, mandela. De surcroît cet état nous irradie de telle manière
qu’une espèce d’aura de méditation émane de nous et s’étend dans toutes les directions. Lorsque nous
sommes ainsi, nous ne pouvons pas aisément être influencés ou affectés, bien que nous puissions
aisément influencer ou affecter d’autres gens.
Voici donc les quatre niveaux d’absorption. Si nous voulons nous les rappeler, les sentir, nous devrions
peut être juste nous souvenir des belles images en illustration. Ayant traversé, du moins en imagination,
ces quatre niveaux d’absorption, nous pouvons maintenant aborder le troisième et dernier stade de la
méditation.
c) la vue penetrante
Par vue pénétrante, nous entendons une vision claire, une perception claire de la nature intrinsèque des
choses – ce que la terminologie bouddhiste traditionnelle appelle les choses « comme elles sont
véritablement ». En d’autres termes, et pour utiliser une phraséologie plus abstraite et plus
philosophique, c’est la perception directe de la Réalité elle-même. C’est ce qu’est la méditation à son
plus haut niveau – c’est ce qu’est la vue pénétrante ou vision. Une telle perception a deux aspects. C’est
la vue pénétrante de ce qui est conditionné (c’est-à-dire du « monde » ou de ce qui est terrestre,
transitoire, et ainsi de suite) ; et c’est la vue pénétrante qui est Inconditionnée et transcende le monde :
l’Absolu, l’Ultime.
La vue pénétrante du conditionné comprend trois choses, ou a trois aspects.
 Nous voyons tout d’abord que ce qui est conditionné, ce qui est du monde, ne peut, de par sa nature,
donner une satisfaction qui soit permanente et durable. Pour cela, il nous faut chercher ailleurs. 
Deuxièmement, nous voyons que tout ce qui est conditionné est impermanent. Nous ne pouvons rien
posséder pour toujours. 
Et enfin troisièmement, nous voyons que tout ce qui est conditionné n’a qu’une existence relative. Tout
cela n’existe pas dans l’absolu, ne possède pas de réalité permanente et ultime.
A ce stade, la Vue Pénétrante a été complètement réalisée, la méditation a été pratiquée jusqu’à ses
limites extrêmes, et nous avons compris par nous-même ce qu’est réellement la méditation.

Si vous comprenez que joaseon est la grande porte de la loi, vous serez semblable au dragon
pénétrant dans l'eau ou au tigre retrouvant ses forêts profondes.
(Maître Dogen XIIIe siècle)
1-la posture (position)
Si quelqu'un demande ce qu'est le vrai zen(seon), il n'est pas nécessaire que vous ouvriez la bouche
pour l'expliquer. Exposez tous les aspects de votre posture assise Alors le vent du printemps soufflera et
fera éclore la merveilleuse fleur du prunier.
(Daichi Sokei 1290-1366)
Il est important de comprendre les différents aspects de la posture assise pour ne pas contraindre le
corps dans une attitude d'immobilité rigide contraire à sa physiologie naturelle. Il y a dans la posture
équilibre et détente dans la verticalité.
La position du bassin est prépondérante. Il convient de s'asseoir bien centré (un coussin zafu dont
l'épaisseur est fonction de la souplesse de chacun), sur les ischions, de telle sorte que le bassin se
stabilise par le contact des deux genoux avec le sol. La position des jambes est celle du lotus ou du
demi-lotus.

Les postures assises pour le Pranayama et la Méditation -
Il y a cinq positions assises classiques dans le Yoga:
1. Sukhasana - la posture confortable (en tailleur)
2. Siddhasana - la posture parfaite
3. Vajrasana - assis sur les talons
4. Ardha Padmasana - le demi lotus
5. Padmasana - le lotus
Dans toutes ces positions assises qui conviennent pour la Méditation et le Pranayama, il faut
vérifier que:
 le buste est droit et vertical
 la tête, le cou et le dos sont alignés
 les épaules et les abdominaux sont relâchés
 les mains reposent sur les genoux ou tan djong
 les yeux sont fermés ou ne regardant rien
 le corps reste immobile pendant la pratique(mouvement tres doux de replacement )
Sukhasana – la posture confortable
Cette posture assise est recommandée pour la pratique du Pranayama et de la méditation
Pratique: Asseyez vous avec les jambes tendues. Pliez les deux jambes et placez le pied droit sous la
cuisse gauche et le pied gauche en dessous, ou devant, le mollet droit est au sol. Si cela vous est plus
confortable, inversez le croisement des jambes. S’il vous est difficile de garder le corps droit, alors
asseyez-vous sur un coussin à la hauteur appropriée pour que la posture soit confortable.
S’il ne vous est pas possible de vous asseoir confortablement et sans douleur en Sukhasana, pratiquez
les exercices respiratoires et la méditation assis sur une chaise. Le point le plus important pour tous est
de garder le haut du corps droit ; le corps est détendu et peut rester immobile pendant toute la durée de
l’exercice.
Siddhasana – La posture parfaite ,demi lotus
Siddhasana apaise l’esprit, exerce un effet équilibrant sur les méridiens, et active l’énergie spirituelle
des Chakras. Donc, cette posture assise convient tout à fait à la pratique du Pranayama et de la
Méditation.
Pratique: Asseyez-vous avec les jambes tendues. Pliez la jambe droite et placez le pied sur le sol tout
près du corps. Maintenant pliez la jambe gauche et placez le pied gauche en haut de la cuisse droite. La
plante du pied touche la cuisse droite. Glissez les doigts du pied droit entre la cuisse et le mollet de la
jambe gauche et les doigts du pied gauche entre la cuisse et le mollet droits. S’il vous est difficile de
garder le corps droit ou si les genoux ne touchent pas le sol, alors asseyez-vous sur un coussin à la
hauteur appropriée.
Il est également possible de pratiquer cette position en pliant la jambe gauche en premier et en
amenant le pied droit le long du mollet gauche.
Vajrasana – la position assise sur les talons
Vajrasana calme et harmonise le corps et l’esprit. Cette position stimule également la digestion et il est
donc recommandé de s’asseoir en Vajrasana environ 5-10 minutes après un repas.

Pratique: Levez-vous sur les genoux. Les jambes sont rassemblées. Les deux gros orteils sont en
contact, les talons sont légèrement orientés vers l’extérieur. Penchez le haut du corps vers l’avant puis
asseyez-vous entre les talons. Le buste est droit. Placez les mains sur les cuisses.

Un juste positionnement du bassin et le réglage de l'épaisseur du coussin permettent que la colonne
vertébrale s'érige vers le ciel sans que soient créées des tensions dorsales ou intervertébrales
préjudiciables et que la tête soit droite naturellement. Les épaules, la cage thoracique et le ventre sont
relâchés de façon à permettre une respiration libre et facile. Les yeux sont mi-clos, posés devant soi sur
le sol dans un angle d'environ 45 degrés.
Les poignets sont posées sur le haut des cuisses. Les doigts de la main gauche sont posés sur ceux de la
main droite, paumes tournées vers le haut, et les pouces se rejoignent au-dessus dans le prolongement
l'un de l'autre, dans un contact ferme et léger. Le tranchant des mains est en contact avec
l'abdomen.(dyana mudra , en corée ; seon djon in)
Pendant joaseon, l'attention doit rester vigilante sur chaque détail, ainsi que sur la respiration. L'esprit
est ainsi ramené dans le corps et l'unité se réalise. Les pensées cessent de s'enchaîner les unes aux
autres. Elles apparaissent, puisque telle est leur nature, mais si l'attention est maintenue sur la posture,
elles disparaissent sans laisser de trace. Naturellement et inconsciemment la volonté personnelle de
l'ego cesse d'agir et de rechercher un but. Seul demeure l'instant présent.
Il est impossible de voir sa propre posture et il est facile de s'illusionner sur sa propre pratique. Il est
recommandé au début de ne pas pratiquer seul et de recevoir, dans un dojang (le lieu de la Voie) les
conseils d'un pratiquant ancien.
2. la respiration
Notre expiration est celle de l'univers entier. Notre inspiration est celle de l'univers entier. À chaque
instant, nous réalisons ainsi la grande œuvre illimitée. Avoir cet esprit-là, c'est faire disparaître tout
malheur et engendrer le bonheur absolu.
(Kodo Sawaki 1880-1965)
Pendant joaseon, la respiration est essentielle. Elle est tranquille et établit un rythme lent, puissant et
naturel.
L'expiration est longue et profonde. Les maîtres la comparent souvent au mugissement de la vache.
L'inspiration, plus courte, vient naturellement. Le corps devient fort, le cerveau frais, la circulation du
sang se renouvelle.
Cette expiration lente, calme et profonde balaie les complications du mental.
L'esprit devient clair comme un ciel sans nuages.
il y a la technique de compter les respirations. inspire compte 5 , expire compte 6. ou compte a chaque
fin de cycle inspire -expire ...jusqu'à se détacher du compte
il y a aussi l'observation du mouvement de va et vient du ventre.
3. l'attitude de l'esprit et la conscience
Lorsque l'esprit ne demeure sur rien, le véritable esprit apparaît.

Sutra du diamant
De même que la respiration juste ne peut surgir que d'une posture correcte, l'attitude de l'esprit découle
naturellement d'une profonde concentration sur la posture et la respiration. En joaseon, les images, les
pensées, les formations mentales surgies de l'inconscient passent comme des nuages dans le ciel et
s'évanouissent naturellement. Sans entretenir de pensées personnelles, la conscience au-delà de la
pensée et de la non-pensée apparaît. C'est le retour à la condition originelle de l'esprit
Cela, c'est la réalité de notre vie en unité avec tout l'univers. Sans chercher à atteindre la vérité ni à
couper les illusions, sans fuir ni poursuivre quoi que ce soit, la conscience dualiste s'apaise. On apprend
à se connaître soi-même et à s'harmoniser avec la véritable nature de notre existence. Une grande
liberté intérieure se réalise
4. joaseon et physiologie

Il confirme les caractéristiques posturales de l'humain : la lordose lombaire, la position de la tête et du
cou (menton rentré), l'opposition du pouce aux autres doigts de la main, l'extension du genou. Les
rhumatismes atteignent le plus souvent ces endroits si nous ne reprécisons pas régulièrement leur
fonction.
L'électrogenese cérébrale est influencée par l'assise. Bien que les yeux soient ouverts, le rythme
caractéristique des périodes restructurantes du sommeil apparaît pendant la méditation.
La respiration, favorisant la stabilité du diaphragme et du périnée, permet de maintenir la posture avec
un minimum de dépense musculaire et favorise la circulation interne au niveau des organes et du
cerveau.
5. influence sur notre vie
Dans notre monde perturbé, pratiquer la méditation assise signifie revenir à la véritable dimension de
l'être humain et retrouver l'équilibre fondamental de notre existence.
Taisen Deshimaru (1914-1982)
cette pratique influence l'être entier, corps et esprit. Par la pratique régulière, la compréhension de
notre propre vie s'approfondit. Cette compréhension se reflète ensuite dans toutes nos actions
quotidiennes. Lorsque dans chaque acte de la vie l'esprit reste en harmonie avec celui de joaseon, nos
actions deviennent naturellement justes.
Comme en joaseon, nous pouvons être totalement présents à l'instant, dans la plénitude de l'ici et
maintenant. Notre mental est pacifié, sans complications, sans calcul, sans peur. L'égoïsme diminue et
nous suivons plus naturellement le flux de la vie cosmique. Ainsi, notre relation aux autres devient plus
facile, plus transparente. La compassion se manifeste, la sagesse apparaît. Nous pouvons alors aller à
l'essentiel et la vie devient simple. joaseon est la forme adulte de notre vie. C'est le bonheur véritable,
l'authentique liberté.
Anapanasati du Seonmudo est un chemin vers soi et vers la compréhension de la vérité de la vie. les
différents aspects de sa pratique dont le zen et la méditation sont les facettes de la revelation d'un esprit
plus grand que nous ...

Seonmudo après anapanasati..(d'après un texte de Grand maitre Seol)
 
Anugama: 
c'est le second niveau de la méditation anapanassati. c'est quand les pensées et la respiration
s'harmonisent complètement .la respiration devient automatique. dans le premier niveau ,il y a encore la
pensée et la conscience de la pensée. ainsi que la conscience du corps. mais dans le second niveau ,il n'y
a pas de pensée.il y a juste la respiration.
Upalaksana:
c'est gwan de ji gwan.1 il y a samatha esprit appaisé.puis il y a harmonie corps,pensée et
respiration.puis apparait upalaksa, notre vraie nature.puis nous purifions notre égo.et notre karma.puis
nous devenons notre vraie nature.
Vivartana.
C'est quand tout l'égo est libéré et purifié.et que la paix interieure est là.c'est quand nous liberons notre
karma.

Parisuddi ou jeong.c'est l'esprit libre, clair. esprit en paix et être notre vraie nature de façon
permanente.

Le Suttra de l’Attention à la Respiration - Anapanasati Suttra

Lorsque la pleine lune suivante arriva, le Bouddha, assis à l’extérieur avec les moines, leur dit après les
avoir regardés silencieusement :
« Vénérables moines, notre communauté est pure et bonne. En son sein, il n’y a nul besoin de
bavardage prétentieux et inutile et c’est pourquoi elle est digne de recevoir des offrandes et d’être
considérée comme un champs de mérite. Elle est digne de respect. Une telle communauté est rare, et
tout pèlerin qui la cherche, aussi long que soit le voyage qu’il doit accomplir cherchera à y prendre
refuge et la trouvera digne de respect. »
« O moines, la méthode qui consiste à contempler sa respiration, apportera de grands bénéfices et de
grands avantages si elle est développée et pratiquée régulièrement. Elle amènera le succès dans la
pratique des Quatre Etablissements de la Pleine conscience. Si la méthode des Quatres Etablissements
de la Pleine conscience est développée et pratiquée régulièrement, cela amènera à la réussite dans la
pratique des Sept facteurs d’éveil. Les Sept facteurs d’éveil, s’ils sont développés et pratiqués
régulièrement, feront naître la compréhension et engendreront la libération de l’esprit. »
« Commment développer et pratiquer régulièrement la méthode de la Pleine conscience de la
respiration afin que la pratique porte ses fruits et soit source de grands bienfaits ? Cela se passe ainsi,
moines : le pratiquant va dans la forêt ou au pied d’un arbre dans un endroit désert : il s’assied dans la
posture du lotus, le corps stable et droit, la Pleine conscience établie devant lui. Lorsqu’il inspire, il sait
qu’il inspire ; lorsqu’il expire, il sait qu’il expire.
1- En inspirant longuement, il sait que j’inspire longuement.  En expirant longuement, il sait que j’expire
longuement
2- En inspirant brièvement, il sait que j’inspire brièvement. En expirant brièvement, il sait J’expire
brièvement
3- J’inspire et je suis conscient de tout mon corps. J’expire et je suis conscient de tout mon corps.
C’est ainsi qu’il pratique.

4- J’inspire et j’apaise mon corps tout entier. J’expire et j’apaise mon corps tout entier. Ainsi
pratique-t-il.
5- J’inspire et je me sens joyeux. J’expire et je me sens joyeux. Ainsi pratique-t-il.
6- J’inspire et je me sens heureux. J’expire et je me sens heureux. Ainsi pratique-t-il.
7- J’inspire et je suis conscient de mes formations mentales. J’expire et je suis conscient de mes
formations mentales. Ainsi pratique-t-il.
8- J’inspire et je calme mes formations mentales. J’expire et je calme mes formations mentales Ainsi
pratique-t-il.
9- J’inspire et je suis conscient de mon mental. J’expire et je suis conscient de mon mental Ainsi
pratique-t-il.
10- J’inspire et je rends mon esprit heureux. J’expire et je rends mon esprit heureux. Ainsi pratique-
t-il.
11-J’inspire et je concentre mon mental. J’expire et je concentre mon mental;. Ainsi pratique-t-il.
12-J’inspire et je libère mon mental. J’expire et je libère mon mental Ainsi pratique-t-il.
13 J’inspire et j’observe la nature impermanente de tous les phénomènes. J’expire et j’observe la
nature impermanente de tous les phénomènes. Ainsi pratique-t-il.
Anapanasati me parait tout spécialement adaptée et très favorable au mental des Occidentaux, en
particulier à ceux qui n’ont pas besoin d’apparat ni de supports symboliques comme on rencontre dans
certains Bouddhismes. Notre pratique ayant été, pendant plusieurs années, favorable à la
tranquillisation du corps et du cœur. cette méthode est assez facile a aborder et expérimenter.
quelques explications du suttra
Les étapes successives de la concentration sur la respiration sont contenues dans la première Tétrade de
l’Anapanasati Sutta.
(I) « Expirant longuement, il sait : j’expire longuement ; inspirant longuement, il sait : j’inspire
longuement ».
(II) « Inspirant court, il sait : j’inspire court ; inspirant court, il sait : j’inspire court ».
(III) « Expérimentant tout le corps de respiration, j’expire : ainsi il médite ; Expérimentant tout le corps
de respiration, j’inspire : ainsi il médite. »
(IV) « Calmant les tensions du corps, j’expire : ainsi il médite ; Calmant les tensions du corps, j’inspire
: ainsi il médite. » Ces 4 étapes s’appellent la Première Tétrade de l’Attention à la respiration. Dans une
certaine mesure, la pratique de la première tétrade se suffit à elle-même. Une fois accomplie, le
méditant peut commencer directement la pratique de la Vision Pénétrante , (Vipassana Bhavana) sans
passer par la seconde et la troisième tétrade. La première tétrade est donc vraiment importante...
Donc, la connaissance s’élève dès que l’on commence à pratiquer l’attention à la respiration
Anapanasati. Dès que le méditant prend conscience de la respiration longue, il sait « je respire
longuement ». La séquence d’événements durant cette concentration sur la respiration est la suivante :
1. Après une longue pratique de la concentration sur la respiration, le méditant finalement arrive à se
concentrer avec succès. Comme un résultat apparaît en lui pour la première fois le facteur sain du..
2. Zèle (chanda). Quand le zèle est présent la respiration apparaît plus longue qu’avant. Elle se raffine

si ce n’est pas au début tout du moins à la fin. Et quand le méditant, aidé par le pouvoir de ce zèle,
établit l’Attention pour quelques instants sur la longue et fine respiration, il expérimente..
3. La Joie. Le mot « joie » (pamujja) implique une forme raffinée de plaisir (piti), un facteur mental
sain qui sera rangé plus tard comme l’un des 5 constituants de l’absorption. Par le pouvoir de cette joie,
la respiration devient encore plus ample et raffinée et l’Attention du méditant est si fermement établie
qu’il ne quitte pas l’objet. L’esprit à ce moment est dit..
Libre comme l’air. Le terme « libre comme l’air » est utilisé car l’esprit à ce moment -là est
uniquement conditionné par la respiration et la concentration sru la respiration. Cela veut simplement
dire que l’esprit est devenu « uni-centré », c’est-à-dire fixé sur un seul objet et a atteint cette condition
d’unicentrage par l’attention à la respiration ...
d'autres étapes supérieures viendront avec la pratique assidue

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article